Pas une ride. 35 ans après tout, c’est le bel âge. L’âge de raison aussi. Nautilus, qui a vu le jour en février 1982, a célébré cet anniversaire avec l’ensemble de ses clients et prestataires, le jeudi 8 juin, dans ses locaux de la rue Juliette Dodu, à Saint-Denis. Une équipe Nautilus réunie, une agence toute neuve, une exposition des plus belles campagnes, un musée de 35 ans de publicité… Retour sur une soirée où passé, présent et futur se sont entremêlés.
L’agence s’était parée de ses plus beaux atouts ce soir-là. Les jeux de lumière ont contribué à créer une atmosphère intimiste. Ambiance sonore réussie également avec un DJ installé dans une camionnette et au style très vintage. « Nautilus est la plus ancienne agence de l’île. Je tiens à remercier nos collaborateurs, qui ont pris part à ce qu’elle est devenue. Un grand merci aussi à nos chers clients. La fidélité qu’ils nous témoignent est l’une de nos grandes fiertés », a déclaré Alain Graulich, président du réseau Nautilus, lors de son discours. « Ces 35 années d’expérience doivent être pour Nautilus un tremplin pour l’avenir. Durant ces années, notre engagement a été celui des marques porteuses de sens et de valeurs capables de magnifier les produits qu’elles représentent », a-t-il aussi indiqué.
Les marques ont été au cœur de cette soirée-anniversaire. Nautilus a proposé à ses invités de redécouvrir les campagnes réalisées au fil des années. So, let’s walk down memory lane.
La balade a commencé en haut du grand escalier en pierre qui orne l’une des façades de la maison coloniale dans laquelle s’est installé Nautilus. Les invités ont été accueillis dans un salon aux couleurs de Mauvilac, client historique de l’agence. Abdéali Goulamaly, président du groupe Oceinde, est revenu sur ce partenariat de longue date dans son discours. « Cet anniversaire est aussi un peu le mien. Voilà effectivement 35 ans que Nautilus nous accompagne dans la communication de nos entreprises. (…) Alain Graulich et son agence ont joué un rôle fondamental dans la prise de conscience du rôle de la marque, dans la valorisation des produits et de notre industrie à La Réunion », a-t-il fait ressortir.
La visite s’est poursuivie dans la salle de réunion, où les murs ont servi d’écrin à des campagnes pour des marques telles que Vogue, Air Austral, Giordano ou encore Syrius. Direction ensuite le rez-de-chaussée. Un « wall of fame », retraçant les réalisations de l’agence, a été monté. L’on pouvait y lire que Nautilus a été la première et unique agence à avoir convaincu Carlos de risquer sa barbe pour une publicité nationale : « Si vous ne trouvez pas de soleil à La Réunion au mois de décembre, je me coupe la barbe. » C’était en 1986.
Autre fait d’armes : Nautilus a été la première agence à délivrer un message de fraternité en français, arabe, chinois et tamoul, pour Optique de Bourbon en 1993 : « Chez nous, tous les yeux du monde se donnent la main. » C’est la naissance du concept de « marque à sensibilité méticulturelle ».
Nautilus a aussi été la première agence à développer une campagne 100% digitale sur l’ensemble des départements et régions d’Outre-mer : Réaliz projets solidaires, REA 2016 et 2017. « L’agence a pris le virage du numérique en ‘collant’ aux besoins de ses clients. Le développement de notre réseau Outre-mer nous donne les moyens d’aller beaucoup plus loin dans cet accompagnement », a indiqué Alain Graulich.
Continuons notre visite. Une salle digitale avec divers jeux autour des réalisations de l’agence a été aménagée : Top 3 des slogans, « Qui suis-je ? », « Pac-Man »… Un moment ludique qui a fait flotter une note légère.
Et, last but not least, un musée de 35 ans de publicité a été aménagé dans un bâtiment à l’arrière des bureaux. Y ont été rassemblées les campagnes les plus emblématiques de Nautilus. Comme celle pour les sirops Mascarin, avec ce slogan dont beaucoup se souviennent encore : « Coupe pas la ligne orange grenadine », « Ok pour le ravitaillement. » Et qui n’a pas en mémoire cette belle déclaration d’amour de miss Crête d’Or : « Mi aime zot tout. » C’était pour le développement de la filière volaille avec la marque Crête d’Or. Pour Salaisons de Bourbon, l’agence a créé une star de la publicité locale : Papy Gourmand.
« La marque porteuse de sens, c’est l’assurance-vie de l’entreprise, devait souligner Alain Graulich. C’est pourquoi notre métier, que je considère bien plus comme une mission, est si beau. Nous sommes à la convergence de l’économie, de l’entreprise, de l’innovation, des produits, des idées, des valeurs, des talents et des hommes. »